C'est dans une atmosphère refroidie par le covid 19, malgré la forte canicule qui règne sur la capitale orientale du Sénégal que EL HADJI KHAIRABA DANSOKHO a tiré sa révérence, terrassé par un mal de jambe sournois, qui n'a jamais cessé de le ronger pendant plusieurs années. C'était le 24 avril 2020 jour de démarrage du mois béni de Ramadan pour une partie de la communauté musulmane du Sénégal. La nouvelle a secoué le quartier plateau ou il résidait avec ses deux épouses et une partie de ses enfants (les uns ayant émigré pour les garçons et les autres étant mariées pour les filles). Il fut enterré en présence d'une grande foule, qui l'a accompagné a sa dernière demeure. En effet, ELHADJI KHAIRABA DANSOKHO natif de la localité de KHOSSANTO dans le BELEDOUGOU, en 1936, de père émigré guinéen de Conakry (il s'appelait BAFODE DANSOKHO et de mère autochtone elle s'appelait MARIAMA SAKILIBA) passa son adolescence en famille avant de répondre a l'appel de Tamba la capitale régionale d'alors, pour y chercher fortune. Il n'avait pour bagages que les préceptes du Coran, que lui appris son père.
Mais celà fut assez pour lui permettre de se bâtir une réputation au quartier Pont où il résida d'abord, de par son dynamisme et sa disponibilité a accueillir tous les étrangers venant du BELEDOUGOU , du BOUNDOU, du SIRJMANNA, du DANTILA et de la vallée de la Falémé. Et ils étaitent nombreux à venir, les étrangers, par dizaines, parfois 30 à 40 personnes. Des malades, des migrants et des dioulas sans parler de ses propres parents. Sans rechigner, ELHADJI KHAIRABA DANSOKHO (un de ses fils émigrés lui envoya un billet pour la Mecque), s'occupait de chaque étranger et l'accompagnait lui-même. Il fut subir des opérations chirurgicales à des dizaines de malades au point de devenir familier avec le personnel médical de l'hôpital régional de Tamba qui le surnommait doyen.
Hormis sa disponibilité, il était très généreux avec les pauvres et les élèves qui devaient effectuer un trajet de 4 à 5 km pour se rendre au lycée. Il les attendait devant sa porte et leur donnait le billet du transport. Une générosité débordante qui parfois gênait ses enfants. Il expliqua a l'un d'eux ceci « je fais tout cela pour vous, afin que Dieu vous aide dans l’avenir ». C'est ainsi que lors de sa dernière consultation a l'hôpital de Tamba il sortit 15 OOOf les donna aux agents du service d'entrée en guise de sucre du Ramadan. ELHADJI KHAIRABA DANSOKHO était aussi un médiateur dans les couples. Il a ainsi évité plusieurs divorces et béni plusieurs mariages. Il laisse sa famille, son petit frère matemel ELHADJI MAMADOU DANSOKHO et ses sœurs dans une grande tristesse, mais son dernier vœu fut de rappeler a ses enfants la nécessaire unité avec les enfants de son frère pourqu'ils forment une famille soudée. Quant a la communauté musulmane de
Tamba, elle perd un bienfaiteur et un fidèle, qui se rendait aux gamous de Makacolibantang, de Fouta-Touba en république de Guinée et à Boundou Dieylani, dont le khalife général ELHADJI BANGALY KABA était un ami, un confident. J'ai eu l'honneur de le rencontrer deux fois au tournant d'une rue au quartier Abattoirs de Tamba. Et à chaque fois il me rappelait l'importance de la VEILLEE MANDINGUE que j'animais sur RSI 92.5 Fm et dont il était un fidèle auditeur. ELHADJI KHAIRABA DANSOKHO , (que son âme repose en paix !) est mort dans sa 84ème année, laissant à ses enfants, le soin de poursuivre son œuvre de bienfaisance et de solidarité musulmane.
Mais celà fut assez pour lui permettre de se bâtir une réputation au quartier Pont où il résida d'abord, de par son dynamisme et sa disponibilité a accueillir tous les étrangers venant du BELEDOUGOU , du BOUNDOU, du SIRJMANNA, du DANTILA et de la vallée de la Falémé. Et ils étaitent nombreux à venir, les étrangers, par dizaines, parfois 30 à 40 personnes. Des malades, des migrants et des dioulas sans parler de ses propres parents. Sans rechigner, ELHADJI KHAIRABA DANSOKHO (un de ses fils émigrés lui envoya un billet pour la Mecque), s'occupait de chaque étranger et l'accompagnait lui-même. Il fut subir des opérations chirurgicales à des dizaines de malades au point de devenir familier avec le personnel médical de l'hôpital régional de Tamba qui le surnommait doyen.
Hormis sa disponibilité, il était très généreux avec les pauvres et les élèves qui devaient effectuer un trajet de 4 à 5 km pour se rendre au lycée. Il les attendait devant sa porte et leur donnait le billet du transport. Une générosité débordante qui parfois gênait ses enfants. Il expliqua a l'un d'eux ceci « je fais tout cela pour vous, afin que Dieu vous aide dans l’avenir ». C'est ainsi que lors de sa dernière consultation a l'hôpital de Tamba il sortit 15 OOOf les donna aux agents du service d'entrée en guise de sucre du Ramadan. ELHADJI KHAIRABA DANSOKHO était aussi un médiateur dans les couples. Il a ainsi évité plusieurs divorces et béni plusieurs mariages. Il laisse sa famille, son petit frère matemel ELHADJI MAMADOU DANSOKHO et ses sœurs dans une grande tristesse, mais son dernier vœu fut de rappeler a ses enfants la nécessaire unité avec les enfants de son frère pourqu'ils forment une famille soudée. Quant a la communauté musulmane de
Tamba, elle perd un bienfaiteur et un fidèle, qui se rendait aux gamous de Makacolibantang, de Fouta-Touba en république de Guinée et à Boundou Dieylani, dont le khalife général ELHADJI BANGALY KABA était un ami, un confident. J'ai eu l'honneur de le rencontrer deux fois au tournant d'une rue au quartier Abattoirs de Tamba. Et à chaque fois il me rappelait l'importance de la VEILLEE MANDINGUE que j'animais sur RSI 92.5 Fm et dont il était un fidèle auditeur. ELHADJI KHAIRABA DANSOKHO , (que son âme repose en paix !) est mort dans sa 84ème année, laissant à ses enfants, le soin de poursuivre son œuvre de bienfaisance et de solidarité musulmane.
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